Et si le bilan de compétences adapté était raconté par les personnes qui l'ont vécu ?
Pour cet article, nous avons souhaité vous proposé une histoire qui pourrait être la vôtre ou celle d'une personne proche de votre entourage.
Ce récit est composé essentiellement sur la base de citations recueillies lors d'entretiens qui ont réellement eu lieu avec les bénéficiaires de nos accompagnements.
Acte 1 : face à l'inaptitude
J’exerce mon métier depuis longtemps et je l’adore. Seulement maintenant, j’ai un problème avec ma santé et le médecin du travail ne m’autorise plus à l'exercer.
Je dois me rendre à l’évidence : il ne m’est plus possible d’assumer mes missions...
Que va-t-il se passer maintenant ? Que vais-je devenir ? Comment pourrais-je vivre sans mon métier ?
Le médecin parle d’inaptitude au poste. Je ne peux le croire, cela ne peut pas m’arriver à moi !
Non, non, non ! Je suis en colère. Je suis triste. Je n’ai plus envie de rien, j’ai la sensation de tout perdre d’un coup. Je me sens coupable et je m’isole.
C’est à ce moment que l’on me parle d’un bilan de compétences adapté.
En serai-je capable ? Serai-je à la hauteur ? Aurai-je la force d’aller vers une démarche de reconversion professionnelle ?
Je me décide, après tout je n’ai rien à perdre, je vais de l’avant !
Acte 2 : le démarrage de l'accompagnement
1ère séance. Mon consultant est là pour moi, il ne me juge pas, il m’accueille et m’écoute, longuement, sans m’interrompre. Je n’ai pas besoin de me justifier. Je me sens soutenu.e et en sécurité.
Il s’intéresse à mon parcours, les temps forts, les moments les plus marquants, ma ligne de vie, mes victoires. Je me sens à l’aise, libre de m’exprimer, écouté.e.
Cela se confirme, le jugement n’est plus de mise dans cet espace d’écoute et de parole.
Et la confiance ? Je peux peut-être faire confiance à mon consultant !
Je réfléchis au sujet de mes valeurs, de mes aptitudes au travail, de mes compétences. J’ai l’impression que mon consultant adapte les outils qu’il propose spécialement pour moi et à ma façon d’être et de faire.
Nous discutons beaucoup, sur les sujets qui me questionnent et je commence à prendre conscience de ma situation, pas à pas.
Il n’y a pas de stress, et si parfois je me mets la pression pour aller plus vite, mon consultant me rassure et dit que je peux prendre mon temps pour mener les démarches dans l’équilibre, étape par étape.
J’ai pu réfléchir et analyser ma situation personnelle et professionnelle, je me situe plus clairement et je me projette mieux avec mes capacités physiques, psychiques et mentales.
Entre chaque séance, je continue la réflexion à la maison et je développe les sujets et les objectifs intermédiaires que nous avons fixés ensemble.
Je sens que je progresse, j’ai l’impression d’y voir plus clair qu’auparavant.
Faire le deuil de mon métier ? De toute façon je ne pourrai plus l’exercer, que puis-je faire d’autre ?
Serai-je capable de me projeter vers un autre horizon professionnel ? Un métier nouveau qui me colle bien à la peu ?
Acte 3 : vers un renouveau ?
En tout cas, je me situe plus clairement sur la courbe du deuil maintenant, je peux visualiser le chemin parcouru, mais également le chemin qui me reste à faire.
Mon consultant me propose de nouveaux outils et je me vois explorer les traits de ma personnalité. Ce que j’aime professionnellement, les conditions de travail qui me plaisent et qui correspondent à mes valeurs.
Je découvre des facettes de moi que je ne soupçonnais pas.
Je viens à mes séances avec plaisir, j’investis davantage sur ma carrière professionnelle et mon capital futur.
L’écoute, l’empathie et l’attention contribuent fortement à ma capacité d’analyse et de réflexion.
Je m’exprime en toute liberté et je décide des démarches moi-même.
Une nouvelle piste de métier me vient à l’esprit et je me prépare pour aller enquêter sur le terrain. Je souhaite pouvoir me projeter dans ce métier, le sentir, le palper.
Je pourrai même effectuer une immersion d’observation pour être vraiment au clair avec les exigences de ce nouveau métier.
Je sens ma motivation et mon énergie augmenter au fil de mes démarches.
J’ai envie de réfléchir au sujet d’une formation pour m’aider à mieux me préparer au métier que j’ai choisi.
J’ai appris à m’observer et à m’écouter plus qu’avant, ce qui m’a permis de fixer des objectifs plus clairs concernant mon investissement au travail.
Mon consultant m’a proposé de réfléchir sur la manière d’accueillir et de traiter mes émotions et celles des autres quand je communique.
Je suis maintenant autonome à développer une seconde piste professionnelle, pour avoir une porte de sortie en cas de non-réalisation de mon projet principal.
Je constate que la confiance en moi remonte au fil des séances.
Acte 4 : et après le bilan de compétences ?
Ouf, c’est passé trop vite, 10 séances de 2 heures et la réflexion à la maison entre les entretiens. Mais je me sens capable de continuer seul.e les démarches, sur la base de ce que j’ai appris.
Il serait temps de pouvoir voler de mes propres ailes. M’épanouir… ? Oui, oui, c’est finalement possible!
Mon bilan est maintenant terminé et j’ai envie de mettre en exécution au plus vite ce que j’ai appris.
Mon projet professionnel tient la route, je l’ai mis à l’épreuve, analysé et confronté sur le terrain. J’ai également pu interviewer des professionnels, ce qui m’a permis de faire des choix clairs.
Je me sens de nouveau capable d’aller vers l’avant, j’ai confiance en ce que je suis capable d’accomplir.
