A côté des troubles moteurs, sensoriels, psychiques ou intellectuels, les Maladies Chroniques Evolutives font partie des pathologies pouvant entrer dans le champ de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés.
En raison de la variété des maladies englobées dans cette grande famille, du développement des progrès médicaux et de l’allongement progressif de la durée du travail, un nombre croissant de personnes de la population active est atteint de MCE.
Or, conserver une activité professionnelle pendant la période de soins lorsque cela est possible est un facteur de santé. Pour les employeurs, favoriser le maintien en emploi des personnes atteintes de MCE contribue donc à la diminution de l’absentéisme, favorise la performance et constitue un enjeu d’amélioration de la Qualité de Vie au Travail.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit la maladie chronique évolutive comme étant « un problème de santé qui nécessite une prise en charge sur plusieurs années ». C’est une maladie de longue durée, évolutive souvent associée à une invalidité et à la menace de complications graves. Cette définition recouvre des maladies très diverses tels que le diabète, la sclérose en plaques, le sida, certaines maladies mentales ou encore des altérations anatomiques et fonctionnelles.
La personne atteinte de l’une ou plusieurs de ces maladies fait face à au moins l’une de ces trois situations suivantes :
Par certains aspects, les cancers sont une pathologie à part, mais ils peuvent avoir des retentissements identiques ou similaires à ceux des MCE.
20% de la population est touché par une MCE, parmi lesquelles 80% ont des effets invisibles. De plus, d’après l’ANACT, 80% des personnes touchées par une MCE sont en emploi au moment du diagnostic, mais 1/3 d’entre elles auront quitté/perdu leur emploi ou seront en arrêt de travail 2 ans plus tard.
Les Maladies Chroniques Evolutives ont certaines répercutions qui engendrent un bouleversement au niveau de la vie personnelle, sociale et professionnelle. Au niveau du travail, il peut y avoir des retentissements :
La maladie engendre des effets qui peuvent être invisibles aux yeux des collègues et de la hiérarchie. Même invisibles, les impacts sur la vie au travail, l’organisation du travail et les relations avec le collectif sont significatifs. Quels que soient la pathologie et le type d’entreprise, des impacts communs aux MCE et aux cancers dans le travail ne sont pas à sous-estimer, à la fois pour le travailleur et pour la structure professionnelle.
L’anticipation est fondamentale, car elle permet de préparer la reprise en cas d’arrêt, en vue d’aménager le poste de travail ou son organisation, ou de trouver une éventuelle solution de reclassement durable si besoin, incluant des formations au préalable le cas échéant.
Deux démarches qui peuvent prendre du temps, d’où l’intérêt de repérer au plus tôt les situations professionnelles à risques. Dans cette optique, la visite de pré-reprise est un outil intéressant permettant au médecin du travail de suggérer des pistes d’accompagnement et au collaborateur de se projeter.
Garder le lien avec le collaborateur pendant l’arrêt est également fondamental pour l’aider à se mobiliser dans une dynamique professionnelle.
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Le Groupe JLO propose de vous accompagner sur le maintien en emploi de vos collaborateurs atteints de MCE grâce à une offre de services globale et adaptée. Il s’agit d’une part de préparer et d’accompagner sereinement le retour à l’emploi des collaborateurs concernés par l’analyse de la situation, la recherche et la mise en œuvre de solutions. D’autre part, l’enjeu consiste à aider l’organisation à s’emparer du sujet en toute autonomie : amélioration des process de détection et de prise en charge, sensibilisation des acteurs ressources en interne (managers, RH), communication auprès des collaborateurs, … Contactez-nous pour plus de détails sur notre offre de service.